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Montre à coq
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Montre à coq

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Montre dite à « coq » en or jaune, échappement à verge à roue de rencontre, force de ressort transmise par chaîne. Osprey Paris

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Montre dite à « coq » en or jaune, échappement à verge à roue de rencontre, force de ressort transmise par chaîne.

Les premières horloges mécaniques, à l’opposé des horloges à l’eau, ont été inventées au 14ᵉ siècle.  C’étaient des machines larges et coûteuses fonctionnant avec des contrepoids et montés dans des tours de villes prospères.  Au 16ᵉ siècle, les premières horloges de table sont créées ; véritables triomphes de l’art de l’horloger, elles indiquaient l’heure avec une aiguille unique sur le dessus plat de l’horloge.

Pour compenser la réduction de puissance du ressort pendant qu’il déchargeait, ces horloges utilisaient une petite chaine (comme une chaine de vélo miniature), enroulée autour d’un cylindre et utilisé pour entrainer une poulie en forme de cône (plus exactement un hyperboloïde).  Alors que le ressort se déchargeait, la chaine descendait le long du cône, le tirant progressivement d’un angle de plus en plus loin de l’axe central et exerçait donc de plus en plus un effet de levier.

Le balancier, qui demandait des prouesses de perfection pour battre régulièrement, était protégé derrière un disque finement gravé, repercé et doré appelé « coq ».  Ces coqs étaient des œuvres d’art en miniature et demandaient des heures de travail à produire.  Des délicats piliers séparaient les divers plateaux de l’horloge et l’ensemble était une merveille à contempler et certainement une prouesse technologique de l’époque.

Au fur et à mesure que les horlogers amélioraient leurs compétences et les outils utilisés pour concevoir les roues et les engrenages, il devenait possible de miniaturiser les composants, et donc de fabriquer les premières montres.  Ces montres étaient encombrantes, en forme de cylindre, puis rondes et de la taille d’une pomme, avec plusieurs couvercles gigognes pour protéger le mouvement délicat.  Sans surprise, en France on les appelait les montres oignons.  Ce qui est intéressant, c’est qu’elles étaient des parfaites miniatures des horloges de table et qu’elles ont gardé les piliers et coqs pendant très longtemps, bien que ces derniers n’étaient pas facilement visibles, faute certainement à la tradition et à la féroce fierté de l’horloger de par son travail.

Ces premières montres, même avec des boîtiers en argent, étaient coûteuses, et donc pas à la portée de tout le monde.  La montre était remontée à l’aide d’une clef placée dans un trou du cadran et l’heure était ajustée en emboîtant la clef dans un pignon carré qui sortait de l’axe central des aiguilles.  Cette manœuvre demandait une ouverture du couvercle en verre, une procédure délicate susceptible notamment de rayer le cadran émaillé ou de faire tomber le verre.  Par la suite, le remontage et la mise à l’heure pouvaient être effectués par l’arrière de la montre, à l’aide de deux trous sous le couvercle.  Les inventions qui suivront furent celles de l’échappement à cylindre suivi par l’échappement à levier : la chaine fragile devenait inutile et les délicats coqs de montre disparurent en même temps.  L’étape suivante a été d’ajouter quelques engrenages de plus pour permettre à la montre d’être remontée sans clef en tournant un remontoir.  Initialement, l’heure était ajustée en manipulant un petit bouton ou levier situé vers dix heures, voire deux heures sur le côté du cadran, puis il a été possible de le faire en tirant un peu sur le remontoir.  (Le système à levier était retenu pour les montres de chemin de fer pour empêcher un accidentel changement d’heure ; il était même souvent nécessaire d’ouvrir le couvercle en verre pour accéder au levier.)

Les mouvements des montres étaient sertis de pierres précieuses, généralement des rubis, pour réduire l’usure et en principe plus il y avait de rubis dans un mouvement, meilleure était la qualité.  Mais il faut comprendre que les rubis ne sont pas récupérables et n’ajoutent rien à la valeur d’un mouvement bon pour la casse.

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